Analyses de covid-19 dans l’air et sur les surfaces

En analysant l'air au sein des bâtiments et en prélevant des échantillons sur des surfaces ou objets, WESSLING a développé une nouvelle approche pour détecter le coronavirus (SARS-CoV-2).

Pourquoi les analyses de covid-19 dans l'air et sur les surfaces sont-elles si importantes ?

Nous savons aujourd’hui que le coronavirus se propage principalement par aérosols émis dans l’air par les individus infectés en expirant, en parlant, en toussant, en éternuant. Une fois dans l’air, le virus peut se propager facilement, notamment en se fixant à des surfaces telles que des aérosols ou des poussières. “ En circulant dans les systèmes de ventilation, le coronavirus adhère à divers supports et peut ainsi être propagé dans l’air puis inhalé par les être vivants ”, explique la Dr Adrienn Micsinai, directrice du laboratoire de WESSLING Hongrie, avant d’ajouter “ le laboratoire peut donc aider à mesurer si l’air des locaux contient ou non des coronavirus. Ce faisant, nous pouvons détecter des potentielles chaînes de transmission avant qu’elles ne se mettent en place. ” En effet, au mois d’août, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) publiait un communiqué expliquant que la reproduction du SARS-CoV-2 RNS peut être détectée dans l’environnement plusieurs jours avant de pouvoir être identifiée chez les êtres humains. 

En d'autres termes, en contrôlant l'environnement et grâce à cette méthode, nous pouvons prévenir et non plus seulement réagir à une situation : Il ne s’agit plus d’un test rétrospectif mais bien d’une analyse préventive qui nous permet d’avoir une longueur d’avance sur le virus ! ”, ajoute l’experte avant de détailler : “ Un test négatif n’élimine pas le risque d’infection au coronavirus, mais celui-ci est considérablement réduit. ” 

Comment cette toute nouvelle approche d'analyse du coronavirus est-elle mise en place ?

L'échantillonnage de l'air se fait à l'aide d'un instrument de mesure utilisé selon une méthode certifiée par une norme ISO. Cent vingt litres d'air sont pompés à travers un dispositif de filtrage spécialement conçu à cet effet. L'échantillon ainsi prélevé est ensuite soumis au test PCR en temps réel, désormais connu du grand public. Le matériel génétique du virus étant une molécule d'ARN, il est ensuite converti en ADN par la méthode de transcription inverse dans le but d'identifier clairement l'agent pathogène.

Au cours du protocole de test, établi en coopération avec des professionnels, experts en échantillonnage de l'air, microbiologie et OGM, 10 à 100 particules virales peuvent être détectées dans 1m³ d'air. Cela correspond approximativement à la dose infectieuse.

Idéalement, le prélèvement d'échantillons s'effectue dans les endroits où le risque de propagation est important, notamment dans les réfectoires où de nombreuses personnes sont présentes (temporairement) sans masque. La propagation du coronavirus se faisant aussi par le biais des surfaces, les tests de l'air sont complétés par des analyses de surface. Ces derniers peuvent également servir à identifier des endroits principaux où peuvent se dérouler des infections. Les échantillons peuvent être prélevés à plusieurs endroits, par exemple sur les boutons d'ascenseur, sur les tables, des bureaux ou des poignées des portes. Lors du prélèvement microbiologique, les surfaces sont essuyées avec un coton-tige utilisé pour effectuer la mesure PCR en temps réel par la suite. La méthode est basée sur les procédures internationalement reconnues publiées par l'OMS et les CDC américains (Centres for Disease Control and Prevention).

Votre contact pour les analyses de coronavirus dans l'air et sur les surfaces

„Nous vous accompagnons dans votre lutte contre le coronavirus. “