Biogaz Services et WESSLING coopèrent pour améliorer la production de biogaz

Biogaz Services est spécialisé depuis 10 ans dans le montage, le suivi biologique, l’entretien et la maintenance des unités de méthanisation agricoles. Depuis 2018, l’entreprise française fait confiance à WESSLING pour répondre aux enjeux d’analyses biologiques des trente unités de méthanisation qu’elle accompagne. Outre les analyses mensuelles de qualité de digestion, indispensables au bon fonctionnement des unités de méthanisation et à la production de biogaz stable et optimale, WESSLING a effectué pour Biogaz Services des analyses destinées à tester l’efficacité d’enzymes naturelles et l’innocuité d’antitartre. Après un minimum de 28 jours d’incubation dans des mini réacteurs, les différentes modalités mises en place se sont avérées concluantes.
Pour Biogaz Services, ces analyses R&D ont permis de développer ses prestations de conseil dans un contexte où le marché du biogaz s’organise et s’intensifie en France.

Unité de méthanisation

Avec le développement de la filière méthanisation en France, les sites d’exploitation sont de plus en plus sollicités par les fournisseurs de produits complémentaires. Afin d’aider les exploitants, Biogaz Services a pris l’initiative de faire un état des lieux du marché des enzymes naturelles. « Les enzymes sont vendues comme catalyseurs de production de biogaz. Pour un tonnage de déchets égal, les enzymes augmentent la production de biogaz grâce à l'optimisation de la dégradation de la matière organique. », explique Nadège Perret, Chargée de Suivi Biologique chez Biogaz Services. 

Biogaz Services a pris contact avec trois fournisseurs d’enzymes français. Après avoir prélevé les échantillons, l’entreprise les a confiés aux laboratoires de WESSLING. « Nous avons réalisé des tests d’incubation en utilisant des mini réacteurs. Chaque essai a été répété trois fois. L’objectif était de créer un environnement industriel à petite échelle », déclare Robin T’Jampens, Responsable du pôle valorisation de déchets chez WESSLING. 

WESSLING a testé quatre modalités : la première, sans enzyme, a servi de référence. Les trois autres contenaient chacune une enzyme fournie par Biogaz Services. Elles ont été testées avec un même produit à digérer, du seigle, en suivant le dosage préconisé par le fabricant. « Il faut compter un minimum de 28 jours d’incubation », précise Robin T’Jampens. « Nous analysons l’effet de chaque enzyme par rapport à un produit standard en comparant leur production de biogaz. Les tests sont encore en cours, mais l’on s’aperçoit que les enzymes ont un effet bénéfique sur la rapidité de dégradation de la matière organique. »

Grâce à ces analyses, Biogaz Services répond à un besoin des exploitants tout en enrichissant ses prestations de conseils en s’appuyant sur les compétences du laboratoire de WESSLING France.

Les tests sur les antitartres se sont également avérés concluants

Tests de pouvoir méthanogène au laboratoire de WESSLING France

Biogaz Services a été sollicité par un exploitant pour traiter le tartre dans son digesteur. Afin de s’assurer que l’antitartre utilisé n’allait pas perturber le métabolisme des bactéries présentes dans le digesteur et donc la production de biogaz, Biogaz Services et WESSLING ont effectué des tests en laboratoire sur trois antitartres vendus sur le marché. « C’était une première pour nous. Nous n’avions encore jamais été confrontés à cette problématique. C’est pourquoi il nous paraissait essentiel de faire appel à WESSLING avant d’utiliser un antitartre à échelle du digesteur », explique Nadège Perret. 

Comme pour le test avec les enzymes, WESSLING a simulé un digesteur à échelle laboratoire grâce à des mini réacteurs. « Nous avons analysé trois antitartres avec deux concentrations différentes. Nous avons donc mis en place 6 modalités », précise Robin T’Jampens. L’incubation a duré 31 jours avec un mini réacteur témoin dans lequel WESSLING n’a pas ajouté d’antitartre. « Nous avons mesuré la quantité de biogaz produite tous les jours et avons pu conclure que tous les antitartres testés présentent un impact négatif, allant de 2 % à 20 % de perte de production de biogaz », affirme Robin T’Jampens. Nadège Perret conclut : « Grâce à la quantification de la perte de biogaz associée à chaque antitartre, nous avons pu préconiser à l’exploitant le produit avec le moins d’impact sur sa production. »

Grâce aux tests effectués dans les laboratoires de WESSLING, Biogaz Services a pu conseiller à l'exploitant l'utilisation du produit antitartre ayant l'impact le plus limité sur la production de biogaz et éviter ainsi tous risques d’arrêt de production de l’unité qui aurait entraîné des conséquences importantes. L’entreprise a également étendu son offre de conseils et de prestations en répondant à une problématique client, mais en mettant aussi en lumière des découvertes prometteuses pour l’évolution du marché de la méthanisation et du biogaz.

Votre contact direct avec WESSLING

Robin T'Jampens