Retour sur la convention AECM 2018

Une nouvelle étude sur les émissions de COV par les bougies, présentée lors de la convention de l’AECM, va permettre d’en améliorer leur production et les processus de tests.

L’Union Européenne et de nombreuses agences nationales et internationales considèrent que l’utilisation régulière de bougies dans l’air intérieur peut exposer les consommateurs à des composés chimiques organiques nocifs

En effet, les phénomènes de combustion, d’évaporation et de pyrolyse conduisent à l’émission d’un certain nombre de substances dans l’air intérieur : CO, CO2, NOx, SO2, COV, HAP, aldéhydes et particules et suie.

L’Institut Polytechnique de Milan a publié une étude, menée par Marco Derudi, visant à établir des corrélations entre différents paramètres de la bougie brûlée et les polluants émis.

Cette étude a pu mettre en évidence un lien entre différentes caractéristiques des bougies et la production de certains polluants. Premièrement, l’utilisation d’une cire de faible qualité semble entraîner une formation plus élevée de CO2 et de particules de suie. La quantité de parfum intégrée dans les bougies, ainsi que sa volatilité seraient aussi corrélés positivement à la production de formaldéhyde, bien que la nature du parfum ait une grande importance aussi. La quantité de formaldéhyde augmenterait également avec le diamètre de la bougie et sa vitesse de combustion.

En conclusion, d’intéressantes corrélations entre les composants des bougies et leurs émissions ont pu être mis en évidence. Ces informations vont pouvoir être utilisées par les fabricants de bougies afin d’optimiser leurs produits au regard des émissions de COV. Cette étude permet également d’orienter la réalisation des tests d’émissions de COV, notamment par le choix des molécules analysées et la détermination du type d’échantillon à sélectionner au sein d’une gamme pour la réalisation des tests.